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© Astérix et Obélisque, La serpe d'or, Editions Albert René

Cette semaine la Fondation du patrimoine vous fait voyager dans le temps pour vous présenter la Gaule Romaine. Pendant les premiers siècles de notre ère, la Gaule sera une colonie de l’empire Romain.

Les Gaulois vont pour la très grande majorité adopter le mode de vie romain. Dans les villes apparaissent des théâtres et des amphithéâtres pour permettre les jeux. Mais aussi des thermes, des villas, des arcs de triomphe, des aqueducs...

Ça coule de source

L’aqueduc romain du Gier fut construit entre le Ier et le IIe siècle de notre ère. Il alimentait la capitale des Gaules : Lugdunum dénommée aujourd'hui Lyon. Cet aqueduc parcourait 86 kilomètres. Une partie de cet aqueduc est encore visible à Chaponost.

Durocortorum était la capitale de la Gaule belgique, c'est aujourd’hui la ville de Reims. Parmi les vestiges de la cité reste la porte de Mars : c’est la plus grande arche gallo-romaine conservée.

L’aqueduc d’Ansignan situé dans les Pyrénées-Orientales est unique par son architecture et son état de conservation. Sa construction est datée entre 220 et 270 après JC.
Sa particularité repose dans le fait qu’il est construit sur deux niveaux : un aqueduc dans la partie supérieure et un pont tunnel dans la partie inférieure.

Du pain et des jeux

Les travaux sont en cours dans les thermes gallo-romains de Warcq (Ardennes). Découvertes lors d’une fouille préventive en vue d’un aménagement routier, ces thermes se révèlent d’une très grande richesse et montrent le style de vie « à la romaine ».

La commune d’Alba-la-Romaine (Ardèche) s’appelait Alba Helviorum il y a 2000 ans. C’est une ville gauloise qui se transforma en capitale administrative du territoire des Helviens. Apparaît dans cette ville plusieurs constructions romaines, dont un magnifique théâtre aujourd’hui en cours de restauration.

Dans la province d’Aquitaine, l’empire Romain a aussi apporté son mode de vie. Ainsi on peut retrouver l’amphithéâtre de Saintes achevé dans les années 40 ap. J.C. Sélectionné par la Mission Bern, ce projet fait appel aux dons pour être restauré, préservé et partiellement aménagé.

© Astérix et Obélisque, Editions Albert René

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