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This article was originally
published on Substack. Read it here.
Tonight and tomorrow night, Roger Waters will be performing at
Toronto’s Scotiabank Arena. Why is this worth noting? It was not long
ago that Waters, a celebrated icon of rock and roll history,
emblazoned the Star of David – a universally recognized Jewish symbol
– on the side of a giant inflatable pig of all animals, and then
dangled that pig over tens of thousands of fans to make a crass
political statement. This toxic act of anti-Jewish racism horrified
members of the Jewish community, as has Waters’ recent employment of
classical antisemitic tropes.
As a Canadian Jewish leader, I know Waters’ actions are deeply
troubling to many members of my community. They reasonably expect the
institutions that represent them to challenge antisemitism whenever
and however it arises. To better understand the situation, I reached
out to Larry Tanenbaum who is a member of the ownership group of
Scotiabank Arena.
Like the majority of Canadian Jews, Larry and I are proud of our
Jewish heritage – including the prominent place Israel plays in our
history and tradition – and of the important contribution that our
community has been making to Canada for 250 years. And, like the vast
majority of Canadian Jews, we are troubled that a popstar of Mr.
Waters’ fame has chosen to use his podium to demonize our
community.
When I spoke with Larry, he shared my concerns and frankly my anger
about Waters’ toxic rhetoric and the role it is playing in the rise of
anti-Jewish racism we are witnessing around the world. But Larry is a
thoughtful leader and he reminded me that anger is not a strategy. He
suggested a better way. While it was clear he objected strongly to
Waters’ hateful approach, Larry was even more frustrated by the fact
that Waters’ style of toxic activism simply does not work. It does not
end conflict; it does not build bridges; it does not bring about
change. It is divisive, unhelpful, and moves us further from peace to
the detriment of both Palestinians and Israelis.
What Waters fails to
understand and what Larry reminded me is
there is a
better way.
The path to peace is through negotiation. Negotiation is only
possible when there is mutual respect and shared trust. And mutual
respect and shared trust are only possible if we bring people
together.
That is why Larry quietly decided to invest his proceeds from the
concert into initiatives that strengthen ties between Jewish and Arab
citizens of Israel. Hand
in Hand, for example, is a groundbreaking initiative whose mission
is to build partnership and equity between Jewish and Arab citizens of
Israel through a growing network of integrated Jewish-Arab schools and
communities. These schools, dotted all over the country, are the
building blocks of peace.
The Deputy Mayor of Jerusalem, the inimitable Fleur Hassan-Nahoum,
reinforced how effective this approach can be when she stated, "In
Jerusalem, we have witnessed how investing in our diverse populations
helps people prosper for the benefit of all. I am especially proud of
the work we have done in supporting our Arab and Haredi female
populations through high-tech mentorship and with small business
grants. This investment has a multiplying effect.”
Hand
in Hand is one of many initiatives that promote peace. For
example, the Jerusalem Foundation supports programs including The
Equalizer, which combines soccer practices, study centres, and
academic support for Jewish and Arab boys and girls from schools
across the city.
But the initiative that really caught my attention is Women Wage
Peace whose goal is to ensure women from all segments in society in
Israel have the opportunity to participate in the development of an
honourable, non-violent, mutually binding agreement to resolve the
conflict.
You can learn more about these and other constructive initiatives
by visiting www.seekpeaceandpursueit.ca.
Mr. Waters can continue with his divisive, ineffective, toxic
rhetoric. The Jewish community and our many allies in the broader
Canadian public are choosing a different path that yields more hope,
more promise, and more progress.
I invite Canadians who wish for peace between Israelis and
Palestinians, between Arabs and Jews, and between people who simply
want a better life for their kids to consider supporting an initiative
that is dedicated to bringing people together rather than one that
drives them apart.
We encourage you to support your
local Jewish Federation. Everyday, the leadership, professional
staff, and volunteers who form this hub of Jewish life in your
community work to deepen ties between Canadians and Israelis and
celebrate the central role Israel plays in Jewish life and
tradition.
Cet article a d'abords été publié
sur Substack. Vous pouvez le lire ici
Ce soir, Roger Waters sera en spectacle au Scotiabank Arena de
Toronto. Pourquoi cela vaut-il la peine d’être souligné? Il n’y a pas
si longtemps, Waters, une icône de l’histoire rock and roll, a épinglé
une étoile de David – universellement reconnue comme un symbole juif –
sur le flanc d’un géant cochon gonflable, d’entre tous les animaux. Il
a fait flotter ce cochon au-dessus de dizaines de milliers de fans
afin d’envoyer un grossier message politique. Cet acte toxique de
racisme anti-Juifs a horrifié les membres de la communauté juive, tout
comme sa récente récupération de clichés antisémites.
En tant que leader juive canadienne, je sais pertinemment que les
actions de Waters troublent profondément de nombreux membres de ma
communauté. Il est raisonnable qu’ils s’attendent que les institutions
que les représentent s’opposent haut et fort à l’antisémitisme à
chaque fois qu’il se manifeste. Pour mieux comprendre la situation,
j’ai contacté Larry Tanenbaum, l’un des propriétaires du Scotiabank
Arena.
Tout comme la majorité des Juifs canadiens, Larry et moi sommes
fiers de notre héritage juif – incluant la place de choix qu’occupe
Israël dans notre histoire et nos traditions – et de la contribution
importante de notre communauté au cours de ses 250 ans d’histoire au
Canada. Et, tout comme la vaste majorité des Juifs canadiens, le fait
qu’une popstar aussi célèbre que Mr. Waters ait utilisé sa plateforme
pour démoniser notre communauté nous trouble fortement.
Lorsque j’ai discuté avec Larry, il a partagé mon inquiétude et,
soyons francs, ma colère quant à la rhétorique toxique de Waters et au
rôle qu’elle joue dans la montée du racisme anti-Juifs que nous
constatons à travers le monde. Larry étant un leader réfléchi, il m’a
rappelé que la colère n’est pas la bonne voie. Il a suggéré une
meilleure stratégie. Bien qu’il soit clair qu’il s’oppose fermement à
l’approche haineuse de Waters, Larry était encore plus frustré par le
fait que le style d’activisme toxique de Waters ne fonctionne tout
simplement pas. Il ne met pas fin aux conflits. Il ne bâti pas de
ponts. Il ne mène pas au changement. Il est plutôt divisif, inutile,
et nous éloigne de la paix au détriment à la fois des Palestiniens et
des Israéliens.
Ce que Waters n’a pas compris, et que Larry m’a rappelé, est qu’il
y a une meilleure voie.
Le chemin vers la paix passe par la négociation. La négociation
n’est possible que lorsqu’il y a un respect mutuel et une confiance
partagée. Et le respect mutuel et la confiance partagée ne sont
possibles que si nous rapprochons les gens.
C’est pourquoi Larry a fait le choix d’investir discrètement les
profits de son concert dans des initiatives qui renforcent les liens
entre les citoyens juifs et arabes vivant en Israël. Hand
in Hand, par exemple, est une initiative avant-gardiste qui s’est
donnée pour mission de bâtir un partenariat équitable entre les
citoyens juifs et arabes vivant en Israël à l’aide d’un réseau
croissant d’écoles et de communautés mixtes juives et arabes. Ces
écoles, parsemées à travers le pays, sont l’une des pierres angulaires
de la paix.
La vice-mairesse de Jérusalem, l’inimitable Fleur Hassan Nahoum, a
renchéri sur l’efficacité de cette approche lorsqu’il a affirmé : « À
Jérusalem, nous avons pu observer comment le fait qu’investir dans
notre diversité peut aider chacun à prospérer au bénéfice de tous et
toutes. Je suis particulièrement fière du travail que nous avons fait
en soutenons les femmes arabes et haredim à l’aide de mentorat dans le
secteur technologique et de soutien aux petites entreprises. Cet
investissement a un effet multiplicateur. »
Hand
in Hand est une initiative parmi de nombreuses autres qui
promeuvent la paix. Par exemple, la Fondation de Jérusalem soutien des
programmes tels The Equalizer, qui tient des pratiques de soccer,
centres d’étude et offre du soutien académique aux garçons et filles
juifs et arabes provenant des écoles de la ville.
Mais l’initiative qui a vraiment retenu mon attention s’appelle
Women Wage Peace, dont l’objectif avoué est de s’assurer que les
femmes issues de chaque strate de la société israélienne aient
l’opportunité de participer au développement d’un accord honorable,
non-violent et mutuellement contraignant pour mettre fin au
conflit.
Vous pouvez en apprendre davantage sur ces initiatives et sur
plusieurs autres en visitant le www.seekpeaceandpursueit.ca.
Mr. Waters peut continuer à débiter sa rhétorique divise et toxique
qu’elle n’est inefficace. La communauté juive et ses nombreux alliés
dans la population canadienne choisissent une voie qui emmène plus
d’espoir, est plus prometteuse et permet plus de progrès.
J’invite tous les Canadiens et Canadiennes qui désirent la paix
entre lsraéliens et Palestiniens, entre Juifs et Arabes et tout
simplement entre ceux qui désirent simplement léguer un monde meilleur
à leurs enfants à soutenir une initiative qui travaille à rassembler
les gens plutôt qu’à les diviser.
Nous vous encourageons à soutenir votre
fédération juive locale. Chaque jour, les leaders, le personnel
professionel et les bénévoles qui constituent ce pôle de la vie juive
dans votre communauté renforcent les liens qui unissent les Canadiens
et Canadiennes aux Israéliens et Israéliennes. Ils célèbrent le rôle
central qu'Israël joue dans la vie et la tradition juive.
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