Le français suit.
Dear John,
Like you, I was infuriated to
learn that a Canadian organization that presents itself as Jewish
would call for the “dismantlement” of Israel “by any means necessary.”
Though this incitement to violence is horrifying, it is, sadly, not
surprising. As we witnessed
repeatedly last year and as recently as three
weeks ago, the
language used by anti-Israel activists is increasingly
inflammatory and violent.
On Sunday, militant Israel-haters across Canada
will gather under the banner of Nakba Day. To advance their cynical
agenda, these extremists will drown out Arab voices in Israel and the
diaspora who reject calls for violence, raise legitimate concerns, and
dedicate their efforts to
bringing
Israelis and Palestinians closer together.
In
Vancouver, the protest is being planned by Samidoun, an organization with
well-documented ties to the PFLP, a
designated
terrorist entity in Canada. In Toronto, protestors will gather to “demand” the end of
Israel by “any means.” In Montreal, the protest will occur soon after the recent violent
attack against
a member of our community, targeted because he was carrying an Israeli
flag.
All Canadians must reject this violence. CIJA security, in
partnership with security teams at Jewish Federations across Canada,
will be watching Nakba Day protests carefully. We will remain in close
contact with police who will be monitoring Canadian streets for acts
of hate. We appreciate the leadership of law enforcement officials
such as Toronto Police Service Chief Ramer who stated clearly that the
TPS “will not tolerate any intimidation, harassment, or
hate-motivated behaviour aimed at specific
communities.”
Police understand our concern and will enforce the
law.
The antidote to Nakba Day is,
of course, Yom Ha’atzmaut. Our community should take
comfort that elected officials from all levels of
government – on all sides of the House, right across the country –
joined flag-raising ceremonies to celebrate the miracle that is the
Jewish state.
Like us, they know that the creation of the modern state of
Israel is a miracle worthy of celebration. Innovation, democracy, and
diversity are core values shared by Canadians and Israelis alike.
Seeing our elected representatives at these events is a clear signal
that they understand the central role Israel plays in
Canadian Jewish life and identity, and that Canada is – and
will remain – a steadfast ally of Israel, a sister democracy
with whom Canadians have so much in common.
Denying Jewish peoplehood or the Jewish people’s right to
self-determination by calling for Israel to be “dismantled” is
antisemitic. We will always denounce anti-Jewish racism whenever we
see it. Speaking
out against racism targeting Jews is not anti-Palestinian, and this
complex conflict is not a zero-sum equation. Supporting Israel is not
anti-Palestinian. Palestinians have a unique identity and national
aspirations that all of us who support a two-state solution
acknowledge, understand, and respect.
Selectively and repeatedly
singling out Israel as the only party to this complex conflict does a
great disservice to the Palestinian people. It absolves Palestinian
leaders from their obligation to contribute to creating a better
future for Palestinian children.
Peace is possible.
We believe that bold initiatives such as the Abraham Accords,
which formalize diplomatic relations between Israel and nations across
the Arab world, are key to creating peace. By establishing these
expanded and respectful relations with Israel, Arab nations, including
the U.A.E., Morocco, Oman, Sudan, and Bahrain, have embraced peace and
opened the door to realizing a shared vision for a new, regional
future based on common interests and shared
values.
What moves us closer to peace?
It’s not spewing manufactured fury on street corners, calling
for the end of Israel, and rationalizing violence against Jews, which
is not just misguided but counterproductive – and moves us further
from peace, demonizes Israel, and harms the Palestinian
cause.
It must stop.
Since 2000, multiple pathways to peace have been proposed,
and all have been rejected by Palestinian leadership without
counteroffer. Rather than wasting energy harming Israelis and
threatening Jews and supporters of Israel around the world, we
challenge the organizers of Nakba Day to choose a new path and urge
the Palestinian leadership to come to the table and
negotiate.
When they do, Israel will be ready.
Gail Adelson-Marcovitz Chair, National Board of Directors
Bonjour John,
Comme vous, j’ai été furieux
d’apprendre qu’une organisation canadienne qui se présente comme juive
demande le « démantèlement » d’Israël « par tous les
moyens ». Bien
que cette incitation à la violence soit horrifiante, elle n’est
malheureusement pas surprenante. Comme nous l’avons constaté à maintes reprises l’an
dernier et il y
a deux
semaines, le langage
utilisé par les militants anti-Israël est de
plus en plus incendiaire
et violent.
Dimanche, des militants anti-Israël se réuniront partout au
Canada sous la bannière du jour de la Nakba. Pour faire
avancer leur programme cynique, ces extrémistes étoufferont les voix
arabes en Israël et dans la diaspora, lesquelles rejettent les appels
à la violence, soulèvent des préoccupations légitimes et se consacrent
à des stratégies
qui rapprochent les Israéliens et les Palestiniens.
À Vancouver, la manifestation
est organisée par Samidoun, une organisation ayant des
liens bien documentés avec le FPLP,
inscrit à la liste
canadienne
des entités terroristes. À Toronto, les manifestants se
rassemblent pour « exiger » la fin d’Israël par « tous les moyens ». À Montréal, la
manifestation aura lieu dans la foulée d’un récent
crime antisémite, haineux
et violent contre un membre de notre
communauté, attaqué
simplement parce qu’il portait un drapeau
israélien.
Tous les Canadiens doivent rejeter cette violence.L’équipe de
sécurité du CIJA, en partenariat avec celles des Fédérations juives à
travers le Canada, surveillera de près les manifestations du jour de
la Nakba. Nous maintiendrons un contact étroit avec la police, qui
surveillera les actes haineux dans les rues canadiennes. Nous
apprécions le leadership des responsables de l’application de la loi
comme celui du chef du Service de police de Toronto (SPT), James
Ramer, qui a clairement affirmé que le SPT « ne tolérera
aucune forme d’intimidation, de harcèlement
ou de comportement motivé par la haine et visant des collectivités
spécifiques. »
La police comprend nos préoccupations et appliquera la
loi.
L’antidote au jour de la Nakba est, bien sûr, le Yom
Ha’atzmaut.Le fait que les élus de tous les ordres de
gouvernement, de tous les côtés de la Chambre et d’un bout à l’autre
du pays se sont joints aux cérémonies de lever du drapeau pour
célébrer le miracle qu’est l’État juif doit rassurer notre
collectivité.
Comme nous, ils savent que la création de l’État moderne
d’Israël est un miracle qui mérite d’être célébré. La présence de nos
élus à ces événements indique clairement qu’ils comprennent le rôle
central que joue Israël dans la vie et l’identité juives canadiennes.
Elle montre également que le Canada est – et demeurera – un allié
indéfectible d’Israël, une démocratie sœur avec laquelle les Canadiens
ont tant de choses en commun. En effet, les Canadiens et les
Israéliens partagent les valeurs fondamentales que sont l’innovation,
la démocratie et la diversité.
Réclamer le « démantèlement » d’Israël est antisémite, car
cela équivaut à nier que les Juifs forment un peuple et qu’ils ont
droit à l’autodétermination. Partout où nous verrons de
l’antisémitisme, nous le dénoncerons.
Dénoncer le racisme dont sont
victimes les Juifs n’est pas anti-Palestinien, et ce conflit complexe
n’est pas une équation à somme nulle. Appuyer Israël, ce n’est pas être
anti-Palestinien. Les Palestiniens ont une identité unique et des
aspirations nationales reconnues, comprises et respectées par tous ceux d’entre nous qui
appuient une solution à deux États.
Désigner Israël de
manière
sélective et répétée comme la seule partie à ce conflit complexe
nuit
grandement au
peuple palestinien. Leurs
dirigeants sont
ainsi dispensés de leur obligation de contribuer à la création d’un avenir
meilleur pour les enfants palestiniens.
La paix est possible.
Nous croyons que des initiatives audacieuses comme les
accords d’Abraham, officialisant les relations diplomatiques entre
Israël et les pays du monde arabe, sont essentielles à l’établissement
de la paix. En instaurant ces relations élargies et respectueuses avec
Israël, des pays arabes comme les Émirats arabes unis, le Maroc, Oman,
le Soudan et Bahreïn ont choisi la paix et ouvert la voie à la
réalisation d’une vision commune pour un nouvel avenir régional, fondé
sur des valeurs et des intérêts communs.
Qu’est-ce qui nous rapproche de la paix?
Hurler dans les rues une colère fabriquée, demander la fin
d’Israël et rationaliser la violence contre les Juifs n’est pas
seulement malavisé, mais aussi contre-productif. Cela nous éloigne de
la paix, diabolise Israël et nuit à la cause
palestinienne.
Il faut que cela cesse.
Depuis l’an 2000, de nombreuses initiatives de paix ont été
proposées et toutes ont été rejetées par les dirigeants palestiniens,
sans que ces derniers offrent de contre-proposition. Nous mettons au
défi les organisateurs du jour de la Nakba de cesser de gaspiller leur
énergie à faire du tort aux Israéliens et à menacer les Juifs et les
sympathisants d’Israël à travers le monde. Nous les invitons plutôt à
s’engager dans une nouvelle voie, et nous exhortons les dirigeants
palestiniens à venir à la table de
négociation.
Lorsqu’ils le feront, Israël sera prêt.
Gail Adelson-Marcovitz Présidente, conseil d'administration
national
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