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HighlightsL'intérêt public et sa signification L'interventionnisme de l'État est souvent justifié par l'existence d'un prétendu «intérêt public». Dans son essai Kurt R. Leube indique que l'affirmation d'un «intérêt public» implique que tous les membres d'une société poursuivent les mêmes objectifs et privilégient les mêmes moyens pour les atteindre. Or, une société de personnes libres et indépendantes ne peut être définie que comme un système complexe non planifié. Une société qui ne permet pas la liberté et les choix individuels et qui prend pour acquis un intérêt commun ressemble à une organisation autoritaire, dans laquelle chaque membre doit suivre des ordres. Sciences et Lumières durant la crise du coronavirus Dans son briefing Michael Esfeld revient sur la gestion de la pandémie et les justifications présentées pour limiter les droits fondamentaux. Selon lui, en s'appuyant sur des critères utilitaristes, il s'avère que les dommages économiques, sanitaires et sociaux causés par les interventions étatiques sont bien plus importants en termes d'années de vie perdues que les années de vie qui pourraient être sauvées. Avec des critères déontologiques le bilan est le même, rien ne justifie la suspension des droits fondamentaux. Les alternatives ne sont pas de ne rien faire, mais il faut sortir de cette approche technocratique. Le retour de la tyrannie de la majorité La demande de démocratisation de pans entiers de la société signe le retour de la tyrannie de la majorité. Dans son essai Matthieu Creson met en évidence la montée d'un «nouveau socialisme» aux États-Unis. Il a pour principale revendication d'être foncièrement «démocratique». Ce socialisme-là n'aurait, selon ses défenseurs, plus rien à voir avec le vieux marxisme et l'anticapitalisme «primaire» d'hier. Il constitue une tentative d'élargir la démocratie à des pans entiers de la société, qui en seraient prétendument privés. Cette tendance met en danger la liberté et va à l'encontre d'une société basée sur la responsabilité. Que faire avec les milliards de la BNS ? Dans sa contribution Victoria Curzon-Price analyse les arguments qui plaident contre une atteinte à l'indépendance de la Banque nationale suisse (BNS). Loin d'être nouveau, le mythe de l'argent «gratuit» est à la mode en cette période de crise. L'argent de la BNS, présenté comme un «trésor» qui n'attend qu'à être distribué, est courtisé pour financer diverses dépenses politiques. La professeure honoraire à l'Université de Genève rappelle qu'un petit pays ouvert au monde comme la Suisse doit bien réfléchir aux diverses conséquences négatives que cette solution entrainerait, notamment sur le plan politique et économique. Livres actuels
Infantilisation: Cet État-nounou qui vous veut du bien
Une philosophie pour vivre sur la terre
Responsabilité - réactiver la responsabilité individuelle
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Événement
Conférence «Populistes, libéraux et idiots - comment vivre en démocratie aujourd'hui ?»
Intervention de Christian Michel
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