Chèr⋅e insoumis⋅e, Comme je l’ai annoncé à l’occasion de nos « AmFis d’été » à Valence, je veux me prononcer à la fin octobre - début novembre à propos de ma candidature pour la prochaine élection présidentielle. Je l’ai déjà été en 2012 puis en 2017. Cela me donne une audience particulière dans le pays et cela me place d’une façon singulière dans notre mouvement. Voici comment je regarde le moment. Nous courons le risque de devoir mener une campagne sous confinement partiel ou général. C’est une situation sans précédent. Comment organiser alors nos rencontres pour convaincre nos concitoyens ? D’autant qu’il ne reste donc que 18 mois pour convaincre le pays de la valeur de notre programme « L’Avenir en commun ». Nous devons l’actualiser et le proposer comme base pour la discussion publique. Dix-huit mois c’est donc long et c’est court pour faire notre travail en profondeur. Car nous ne pouvons nous contenter d’une addition de votes « contre ». Il nous faut construire une majorité d’adhésion. Sinon comment réussir ensuite, si nous gagnons, sans une implication populaire informée et préparée ? Il le faut pour atteindre nos objectifs et notamment pour refonder les institutions politiques de notre pays et passer à la 6ème République. Il le faut pour que face aux périls communs du changement climatique, s’imposent les solutions de l’entraide et de la planification écologique plutôt que le chacun pour soi. Il le faut pour juguler la finance face à l’explosion de la pauvreté et à l’indécence de la captation des richesses publiques et privées par une poignée de profiteurs. Pour porter cela, dois-je être candidat ? |