Vendredi dernier, l’échec de la commission mixte paritaire sur le budget de l’État pour 2026 a mis en lumière l’incapacité de certains acteurs politiques à s’unir autour d’un accord juste et nécessaire. Nous le regrettons profondément.
Le Gouvernement avait pourtant fait le choix démocratique de renoncer à l’article 49.3, offrant ainsi au Parlement l’occasion de démontrer qu’il pouvait bâtir un compromis républicain. Pourtant, certains groupes politiques ont préféré la posture à l’action, l’obstruction à la construction, au mépris de la situation financière, économique et sociale de notre pays. À l’heure où les défis s’accumulent, la France ne peut se permettre l’immobilisme partisan.
Pourtant, l’intérêt supérieur de la Nation impose un budget. Un budget qui, certes, ne correspondra pas aux exigences de chacun, mais qui permettra de garantir les moyens indispensables à nos secteurs vitaux : la défense nationale et notre sécurité intérieure, le soutien essentiel à nos agriculteurs et viticulteurs, la transition énergétique, l’éducation, la santé, le financement de nos collectivités, ou encore la stabilité nécessaire à nos entreprises et à nos concitoyens. Faute de budget, c’est aussi la voix de la France qui s’affaiblit sur la scène internationale.
Les Radicaux l’affirment clairement : notre priorité est de parvenir, dès le début de 2026, à un budget raisonnable, juste et crédible, et de maintenir la stabilité institutionnelle jusqu’à l’élection présidentielle. Notre pays ne peut plus subir des crises fabriquées à des fins électoralistes. Les Français méritent mieux.
Nous en appelons solennellement à la responsabilité de toutes les forces politiques représentées au Parlement. Il est temps de dépasser les calculs partisans et les intérêts de court terme. Un pays ne se gouverne pas à coups de postures. L’heure est au rassemblement, pas à la fragmentation. Tout autre choix reviendrait à ajouter une crise économique à la crise politique actuelle.
Puisse la trêve des fêtes ramener la lucidité, l’apaisement et la détermination nécessaires pour relever les défis majeurs de 2026 !
Le 17 décembre 2025, le Sénat a adopté en première lecture, par 232 voix contre 22 , la proposition de loi visant à assouplir les contraintes à l'usage de dispositifs de lecture automatisée de plaques d'immatriculation et à sécuriser l'action des forces de l'ordre, présentée par le Sénateur Radical de la Loire Pierre-Jean ROCHETTE.
Ce texte doit maintenant être examiné par l'Assemblée nationale.
Intervention de Pierre-Jean ROCHETTE en séance publique à retrouver : ICI
Intervention en séance publique de Raphaël DAUBET, Sénateur du Lot : Déclaration du Gouvernement portant sur la lutte contre le narcotrafic et la criminalité organisée.