La Cour de cassation a récemment examiné l’affaire de deux anciens militants de Génération Identitaire poursuivis pour leurs déclarations lors de l’opération Defend Europe Pyrénées, une action menée en 2021 pour surveiller la frontière au col du Portillon et alerter sur les passages clandestins.
Elle rendra son verdict en février prochain.
En appel, en 2022, ils ont été définitivement relaxés au pénal avec l’aide de l’ASLA. Plus aucune condamnation pénale n’est possible.
Mais la procédure ne s’arrête pas là .
SOS Racisme a décidé de poursuivre au civil pour tenter d’obtenir des dommages et intérêts, malgré la relaxe.
Autrement dit : même blanchis par les juges, les militants continuent d’être visés pour avoir établi un lien entre immigration irrégulière et criminalité potentielle, un lien que chacun peut constater au quotidien et que les statistiques du ministère de l’Intérieur confirment.
Cette affaire illustre un mécanisme désormais bien rodé : lorsqu’une accusation ne tient plus pénalement, elle revient sous une autre forme pour maintenir la pression judiciaire et dissuader toute prise de parole sur l’immigration.
Pour l’ASLA, l’enjeu dépasse largement ce dossier.
Une condamnation civile créerait un précédent.
Demain, n’importe quel militant, journaliste ou lanceur d’alerte évoquant le lien entre immigration illégale et insécurité pourrait ainsi être condamné.
Si nous n’allons pas au bout, cette brèche pourrait être utilisée contre d’autres.
C’est précisément pour éviter cette dérive que l’ASLA reste mobilisée : défendre la liberté d’expression politique et mettre fin à ces manœuvres d’épuisement judiciaire.
Aidez-nous à mener cette bataille jusqu’au bout.
Les procédures civiles sont longues et coûteuses.
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