L'été est arrivé, accompagné malheureusement, et ce de plus en plus fréquemment, de difficultés liées aux dérèglements climatiques. Avec tout son lot de drames : incendies, orages de plus en plus fréquents et violents entraînant souvent des crues. En Europe, le Portugal, l'Espagne et la Grèce insulaire connaissent des centaines de milliers d'hectares réduits en cendres. En France, un terrible incendie touche actuellement les Pennes-Mirabeau et Marseille. Des inondations ravagent des habitations dans notre pays et font des dizaines de morts au Texas.  

Ces catastrophes naturelles nous rappellent d'une manière violente les enjeux du réchauffement climatique et l'urgence de poursuivre l'accélération de notre transition énergétique. C'est aujourd'hui une question vitale si nous voulons léguer à nos enfants une planète où il sera demain encore possible de vivre. Nous avons vu en France des débats positifs resurgir notamment sur la rénovation des bâtiments publics ou les logements « bouilloires », sur la nécessaire évolution de notre urbanisme. 

Pourtant, de récents textes examinés au Parlement ont fait l'objet de votes à l'encontre de cette écologie positive. Ils nous rappellent l'importance de la pédagogie, du pragmatisme et de la prise en compte du « socialement acceptable » : n'oublions pas que les plus modestes sont les premières victimes du réchauffement climatique mais souvent aussi des mesures prises pour lutter contre. Il n'y a pas de progrès sans solidarité. Il faut nous donc encore mieux expliquer, accompagner, rassurer et intensifier le soutien à la recherche pour trouver et mettre en place des alternatives à des usages ou produits nocifs à notre environnement et à notre santé, accessibles à toutes et tous.

Montrons-nous volontaires dans notre pratique quotidienne ; mobilisons-nous tous ensemble, citoyens, collectivités locales et État. Soyons ambitieux et solidaires pour notre planète, transformons les « contraintes » en perspectives positives, et restons optimistes dans notre lutte contre le réchauffement climatique. Refusons la fatalité et entreprenons notre avenir en mains