Bonjour John,

Marine Le Pen et plusieurs dirigeants du Rassemblement National viennent d'être condamné·es en première instance à des peines d'inéligibilité et ont annoncé contester ce jugement qu'il soit ou non confirmé en appel !

La République a toujours été et demeure un combat. La France a progressé et rayonné chaque fois qu’elle a porté haut les valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité.

Parce que la République ne peut tolérer que des personnes condamnées pour des faits graves siègent dans nos institutions, la peine d’inéligibilité est une garantie démocratique indispensable. Elle protège l'intégrité de notre vie publique.

Aujourd’hui, cette peine est applicable à un certain nombre d’infractions liées à la probité ou à la violence : corruption, prise illégale d'intérêts, détournement de fonds, favoritisme, fraude fiscale, violences, agressions sexuelles…

C’est un acquis à défendre avec force ! Elle doit même aller plus loin. Nous réclamons, dans le prolongement de la loi sur la presse et de la loi Gayssot (qui réprime l’incitation à la haine raciale et la négation des crimes contre l’Humanité), que soit rendue inéligible toute personne condamnée pour racisme ou antisémitisme.



Cette proposition avait été déposée par Fabien Roussel en novembre 2021 à l'Assemblée nationale. Si cela était passé à l'époque, Eric Zemmour, qui a déjà été condamné pour injure raciale (et par ailleurs, cette semaine pour contestation de crime contre l’humanité) aurait pu voir sa condamnation accompagnée d'une peine d'inéligibilité.

Les élu·es de la République et les candidat·es ont un devoir d'exemplarité et de respect des citoyen·nes et institutions.

Envie de combattre l'extrême droite ?

Vie Militante
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