We’ve received a brief reprieve from the imposition of disastrous tariffs by President Trump. However, we cannot assume that this reprieve will result in a good outcome. The coming weeks could prove extremely painful for Canadian workers, their families, and business across the country, and the government must respond swiftly to protect workers should this reprieve not be durable. To that end, the Canadian Executive Board is convening tomorrow to discuss our collective approach to responding to these unprecedented challenges. I have also been in contact with our colleagues at NABTU to discuss what measures of influence can be applied to mitigate these tariffs for our members on both sides of the border.
On Friday, I also met with Federal Labour Minister Steve MacKinnon to discuss initial measures to support workers in the near term. I called on the Federal Minister for comprehensive supports for workers, such as immediate enhancements to Employment Insurance:
Lowering of removing the local rate of unemployment from the calculation of the duration of benefits to workers who lose their jobs and extending benefits up to 50 weeks.
Reconstituting Work-Sharing Agreements for up to 78 weeks, up from current 38 week maximum through the use of special measures of economic downturn and national emergency.
Introducing direct emergency wage subsidy programs for critically impacted sectors, and construction jobs at risk due to the trade shock.
Improving training benefit portability and eligibility, by removing the EI requirement to be available to work in the specific region under which the EI claimant is filing, so members can travel further within provinces, and across Canada to obtain training while out of work.
In discussions with the Federal Minister, I am re-assured that these measures are under consideration as an immediate response to support workers who are most immediately at risk.
However, these measures will only be temporary help to a potentially tremendous economic shock: more will need to be done. I've also called on further measures from the government, which I am pleased to already be seeing implemented, such as instituting ‘Buy Canadian, Hire Canadian’ provisions on all federally procured projects, and prohibiting the use of American contractors or their subsidiaries from bidding on PSPC contracts. I am gratified to see today that the Ontario government, among others, is moving to make similar moves with its provincial procurement, as I am sure other provinces will follow.
In the long term, we need to chart a new course that brings Canadian products and resources to new and more reliable markets and trading partners and diversifying our export economy. That means we’ll need new pipeline, rail, and heavy industrial infrastructure to move our existing goods and resources, and we’ll need to expand our natural resource production as well: mines, value-added processing plants, refineries, and more.
The time is now to get more shovels in the ground for the new infrastructure required to ensure Canada’s economic future is prosperous and diversified. Canada’s skilled trades workers expect that political leaders from across the country can come together to get shovels in the ground and keep workers whole as Canada adapts to new, and potentially very different trade environment.
Nous avons bénéficié d'un bref sursis face à l'imposition de tarifs douaniers désastreux par le président Trump. Cependant, nous ne pouvons pas supposer que ce sursis se traduira par un bon résultat. Les semaines à venir pourraient s'avérer extrêmement pénibles pour les travailleurs canadiens, leurs familles et les entreprises de tout le pays, et le gouvernement doit réagir rapidement pour protéger les travailleurs si ce sursis n'est pas durable. À cette fin, le Conseil d'administration canadien se réunit demain pour discuter de notre approche collective face à ces défis sans précédent. J'ai également pris contact avec nos collègues de la NABTU pour discuter des mesures d'influence qui peuvent être appliquées pour atténuer ces tarifs pour nos membres des deux côtés de la frontière.
Vendredi, j'ai également rencontré le ministre fédéral du travail, Steve MacKinnon, pour discuter des premières mesures de soutien aux travailleurs à court terme. J'ai demandé au ministre fédéral d'apporter un soutien global aux travailleurs, notamment en améliorant immédiatement l'assurance-emploi :
Abaisser ou supprimer le taux de chômage local du calcul de la durée des prestations pour les travailleurs qui perdent leur emploi et prolonger les prestations jusqu'à 50 semaines.
Reconstituer les accords de travail partagé pour une durée maximale de 78 semaines, contre 38 semaines actuellement, en recourant à des mesures spéciales en cas de récession économique et d'urgence nationale.
Introduire des programmes de subventions salariales directes d'urgence pour les secteurs gravement touchés et les emplois dans le secteur de la construction menacés par le choc commercial.
Améliorer la transférabilité et l'admissibilité des prestations de formation, en supprimant l'exigence de l'assurance-emploi d'être disponible pour travailler dans la région spécifique sous laquelle le demandeur d'assurance-emploi dépose sa demande, afin que les membres puissent voyager plus loin dans les provinces et à travers le Canada pour obtenir une formation alors qu'ils sont sans emploi.
En discutant avec le ministre fédéral, j'ai reçu l'assurance que ces mesures sont envisagées comme une réponse immédiate pour soutenir les travailleurs qui sont le plus immédiatement en danger.
Toutefois, ces mesures ne constitueront qu'une aide temporaire face à un choc économique potentiellement énorme : il faudra faire davantage. J'ai également demandé au gouvernement de prendre d'autres mesures, que je me réjouis de voir déjà mises en œuvre, telles que l'instauration de dispositions « Achetez canadien, embauchez canadien » pour tous les projets financés par le gouvernement fédéral, et l'interdiction de faire appel à des entrepreneurs américains ou à leurs filiales pour soumissionner sur des contrats du PSPC. Je suis heureux de constater aujourd'hui que le gouvernement de l'Ontario, entre autres, s'apprête à prendre des mesures similaires pour ses marchés publics provinciaux, et je suis certain que d'autres provinces suivront.
À long terme, nous devons tracer une nouvelle voie qui permette d'acheminer les produits et les ressources du Canada vers des marchés et des partenaires commerciaux nouveaux et plus fiables et de diversifier notre économie d'exportation. Cela signifie que nous aurons besoin de nouveaux oléoducs, de nouvelles voies ferrées et de nouvelles infrastructures industrielles lourdes pour transporter nos marchandises et nos ressources existantes, et que nous devrons également accroître notre production de ressources naturelles : mines, usines de transformation à valeur ajoutée, raffineries, etc.
Le moment est venu de mettre en place les nouvelles infrastructures nécessaires pour assurer un avenir économique prospère et diversifié au Canada. Les travailleurs qualifiés du Canada s'attendent à ce que les dirigeants politiques de l'ensemble du pays s'unissent pour mettre les pelles à l'ouvrage et préserver l'intégrité des travailleurs alors que le Canada s'adapte à un nouvel environnement commercial, qui pourrait être très différent.