| | Vendredi 13 décembre en fin de matinée, François BAYROU est nommé premier ministre suite à la censure historique du gouvernement BARNIER. | |
| | | Quatre Premiers ministres en l’espace d’un an : inédit sous la Ve République ! Cette instabilité politique, inédite, traduit la profondeur de la crise que traverse notre pays. Aussi espérons nous sincèrement que le prochain gouvernement, dont la nomination est imminente, saura enfin agir dans l’intérêt de la France, car notre nation a cruellement besoin de stabilité. « Devant une situation d’une telle gravité, ma ligne de conduite sera de ne rien cacher, de ne rien négliger et de ne rien laisser de côté », a déclaré François BAYROU lors de la passation de pouvoir. Chaque semaine, nous rappelons que la France doit réagir rapidement face à l’endettement public vertigineux, au manque de considération envers les citoyens et à l’éloignement grandissant entre l’État et le terrain. Malgré les faibles probabilités que ce nouveau gouvernement tienne jusqu’à la fin du quinquennat, nous nourrissons l’espoir de le voir engager des réformes essentielles. Notre pays en a tant besoin ! | |
| | | “Sauf miracle, Bayrou connaîtra le même sort que Barnier. Certains espèrent une élection présidentielle anticipée, tandis que les députés, eux, sont dans la démagogie absolue car ils savent leurs jours comptés. La mission de Bayrou est claire : conduire le pays jusqu’à une dissolution.” Entretien avec Hervé MORIN, Président Les Centristes & Président de la Région Normandie, dans le JDD. | |
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|  | | En raison de la censure du gouvernement BARNIER, il est devenu impossible de voter le Projet de loi de finances (PLF) 2025 ainsi que le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Pour éviter une paralysie des services publics, le ministère de l’Économie et des Finances, Bercy, a proposé une loi spéciale qui doit entrer en vigueur le 31 décembre. Cette loi sera examinée dès lundi à l’Assemblée nationale (les députés de la commission des finances ont adopté ce jeudi 12 décembre le projet de loi spéciale) et dès mercredi au Sénat. Cette loi, qui ne remplace pas le budget, permettra de gérer une situation provisoire jusqu’à l’adoption de la loi de finances en 2025. Son périmètre est strictement circonscrit : elle autorisera la perception des impôts et des ressources publiques nécessaires au financement des dépenses publiques essentielles. Le projet de loi spéciale contient trois articles nécessaires à la continuité de la vie nationale et au fonctionnement des services publics, au fonctionnement régulier de l’État, des collectivités territoriales et des organismes de sécurité sociale. L’article premier du projet de loi spéciale autorise l’État à percevoir les impôts existants. Cette mesure garantit le financement de l’État, des collectivités territoriales et des organismes publics. Elle permet également le prélèvement des recettes destinées notamment aux collectivités territoriales. Le deuxième et troisième articles autorisent l’État et des organismes de sécurité sociale à emprunter. Ces dispositions permettent de sécuriser les opérations de financement nécessaires pour assurer la continuité de la vie nationale jusqu’à l’adoption de la loi de finances et de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2025. En conséquence, aucune nouvelle mesure fiscale, comme un nouveau barème de l’impôt sur le revenu, ne pourra être introduite. De même, les subventions et donations resteront limitées au cadre des services votés et ne sont pas incluses dans cette loi spéciale.
L'impact sur la France de la censure est considérable. Cette situation entraîne le blocage de plusieurs projets en cours, notamment certaines mesures fiscales essentielles, comme celles destinées au soutien des agriculteurs ou à l'accompagnement économique de la Nouvelle-Calédonie. La loi spéciale parviendra à assurer les services minimums, en attendant l'adoption d'un nouveau PLF 2025. | |
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| | | "Dans un pays surimposé comme la France, taxer le transport aérien consiste moins à pénaliser un secteur jusque-là épargné, qu'à limiter l'impact du tour de vis budgétaire inéluctable sur des secteurs plus stratégiques pour notre avenir collectif. Instaurée en 2006, la taxe sur les billets d'avion s'applique à tous les vols au départ de la France et varie aujourd'hui selon la distance de trajet de 3 à 8€. Avec cette augmentation, nous ne ferions que suivre la voie de plusieurs autres pays européens, comme l'Allemagne et le Royaume-Uni, qui ont déjà relevé leurs taxes. Nous resterions cependant encore loin de leur niveau qui s'échelonne entre 15€ et 108€ selon les pays et les distances. A fortiori en constatant que la TVA sur les vols intérieurs s'établit au taux réduit de 10% quand nos voisins appliquent un taux normal.
Il ne s'agit par ailleurs pas seulement de remplir les caisses de l'État, mais aussi de réorienter les comportements des compagnies aériennes et des consommateurs vers des alternatives plus durables... et donc de corriger l'aberration qui fait payer à l'automobiliste péri-urbain plus de taxes pour aller travailler en voiture que le retraité aisé qui prend l'avion pour aller passer l'hiver au soleil." Extrait de la tribune d'Hubert DEJEAN DE LA BATIE, Vice-Président de la Région Normandie, Secrétaire national Les Centristes en charge du Développement durable, Julien DEVEZE, Délégué national au projet Les Centristes, et Nicolas PAVLOVIC, Secrétaire national Les Centristes en charge des Transports et de l'Aménagement du territoire. | |
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| | | L'intelligence artificielle va-t-elle transformer nos villes et nos villages ? Tel était le thème d'une table-ronde organisée au Sénat avec la présence de Sonia DE LA PRÔVOTÉ, Sénatrice Les Centristes. Pour Jean-Gabriel GANASCIA, professeur d'informatique à la faculté des sciences de Sorbonne Université, l’intelligence artificielle (IA) offre trois usages clés pour les collectivités : - Les outils internes notamment l’aide à la rédaction, la génération d'idées ou les résumés. - Les usages externes comme les chatbots (programme informatique qui simule et traite une conversation humaine), la recherche juridique avec des risques de déshumanisation. - Les applications prospectives, l'IA pourrait interpréter des signaux faibles pour évaluer l’efficacité de dispositifs, bien que ces usages restent expérimentaux. | |
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| | | Le débat de la semaine proposé par Julien DEVEZE, Secrétaire national Les Centristes délégué au projet : Quelles sont les mesures prioritaires du prochain gouvernement BAYROU ? | |
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