En relevant en moins de deux jours cinq actualités du moment, on mesure combien la nécessité de retrouver une souveraineté nationale devient si urgente.

 

Le 25 octobre, Le Monde nous fait état des avancées des négociations de l’Union Européenne concernant le Mercosur. La France qui avait encore quelques soutiens d’autres nations en Europe semble de plus en plus isolée pour obtenir un vote majoritaire sur le refus de cet accord pour notre agriculture.  La concurrence sur l’importation de produits obtenus sans les mêmes contraintes sanitaires est non seulement pas acceptable pour nos consommateurs mais également mortifère pour nos exploitations agricoles. Perte de souveraineté et intérêts bradés sur l’autel de l’union européenne !

 

Ce même 25 octobre, nous apprenons par la DGE (Direction Générale des Entreprises) que 40 000 emplois sur les 330 000 que compte la filière automobile sont menacés et mets en cause Renault et Stellantis de pousser ses sous-traitants à la délocalisation hors de France et vers d’autres pays européens. Selon Sophie Binet de la CGT (et nous partageons cette analyse), c’est la filière entière qui est en train d'être rayée de la carte ! Ceux qui fustigent délocalisations et désindustrialisation dans les discours d’une manière presque unanime ne se posent toujours pas les bonnes questions pour donner de vrais moyens afin d’empêcher cet exil industriel. Un peu de souveraineté économique, de véritables plans industriels, d’intelligence économique ne seraient pas de trop pour protéger nos intérêts !

 

Le 26 octobre, le Monde titre 1983/2024 : deux tournants de la rigueur. Le parallèle est fait entre le budget de responsabilité présenté par Michel Barnier et celui engagé par François Mitterrand en 1983 dont les caractéristiques sont quasi identiques dans les mesures à apporter : coupes dans les dépenses de l’Etat, demande de contribution aux collectivités territoriales et à la sécurité sociale, fortes augmentations d’impôts, augmentation des prix de l’énergie… le tout pour renflouer les caisses de l’Etat à hauteur de 2% du PIB, l’équivalent exact des 60 milliards visés par Michel Barnier. Mais puisque le parallèle est fait qu’a donc apporté cette cure budgétaire dans les années qui ont suivi ? Croissance économique en berne, augmentation du chômage, déficit commercial toujours plus grand et endettement de l’Etat faute de finances équilibrées…le tout accompagné politiquement par les socialistes français définitivement acquis à l’économie de marché non régulée et au grand marché européen dont la concurrence doit être libre et non faussée.

 

Le 27 octobre, c’est la pression de l'agence américaine Moody's qui menace d'ajouter une perspective négative à sa notation car le risque est de plus en plus grand que le gouvernement ne soit pas en mesure d'agir efficacement pour limiter le déficit budgétaire et l'alourdissement de la dette. A cette mauvaise nouvelle dont les effets vont peser sur les intérêts d’emprunt de la France et dont on voit bien combien le fait de ne plus produire en France nous rend dépendant on peut tout de même se satisfaire des visions de ces agences de notation sur la France. « Economie importante, saine et diversifiée avec une démographie plus favorable que dans les pays similaires et dotée d’institutions solides », ces atouts sont ceux sur lesquels la France est capable de se redresser et d’avoir la capacité de réorienter une Union Européenne sur un modèle coopératif à géométrie variable permettant une défense de ses intérêts propres.

 

Enfin le 26 octobre on apprend sur la question du climat que les émissions de gaz à effet de serre sont toujours trop élevées malgré les engagements des Etats de ces dernières années. L’ONU indique un réchauffement sur une trajectoire actuelle de +3,1°C en 2100 en précisant que la Chine à elle seule représente 30% des émissions, les Etats Unis d’Amérique 10% et l’Inde 8%. L’Europe avec 6% mais une dynamique de baisse de 7,5%, reste, compte tenu de son poids économique l’entité la plus performante. Pour le rester et poursuivre son action en faveur du climat, il est urgent d’accélérer la transition énergétique de notre industrie et de redevenir souveraine en produisant nos biens en Europe et non en les important de pays dont l’énergie carbonée poursuit son développement (650 nouvelles centrales à charbon en Chine en 2023, 150 en Indonésie et 50 au Vietnam).

 

Durant les deux journées de nos universités de la Gauche Républicaine à Lyon organisées conjointement avec la GRS et avec l’organisation active de notre vice-présidente Catherine Coutard, ces sujets ont été abordés et amplement argumentés par nos invités sur les trois tables rondes  dont nous vous préconisons d’écouter les replay mis à disposition sur notre site et sur la prochaine newsletter : « La France et l’Europe face aux bouleversements mondiaux », « Produire des richesses en France » et « Faire reculer le RN et rassembler les français ».

 

Enfin, nous n’oublions pas au travers du communique du MRC de Sébastien Duffort (rendant hommage à ces deux enseignants assassinés pendant le mois d’octobre à trois ans d’intervalles) notre attachement à lutter sans faille contre l’islamisme politique mais surtout au redressement de l’Ecole Républicaine, lieu de transmission du savoir et d’apprentissage de la citoyenneté devant être au cœur des préoccupations d’une gauche républicaine sûre des valeurs qu’elle défend.

 

Thierry Cotelle,

Président du Mouvement Républicain et Citoyen

Le MRC avec ses partenaires de la Fédération de la Gauche Républicaine a organisé et participé aux Universités de la Gauche Républicaine de Lyon les 12 et 13 octobre 2023 dernier.

 

Retour en images sur les temps forts du week-end ! Vous retrouverez les replay des trois tables rondes bientôt disponibles sur le site, réseaux sociaux et prochaine newsletter.

Replay : Intervention de

Thierry Cotelle, Président du MRC

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Table ronde du dimanche matin "Faire reculer le le Rassemblement National et rassembler les Français" animée par Catherine Coutard, Vice-président du MRC avec : Jean Marie Cador, parti des travailleurs hongrois 2006, Christian Picquet, membre de la direction nationale du PCF, Pierre Jouvet, secrétaire général du PS, député européen et conseiller départemental de la Drôme, Gilles Noël, maire de Varzy (58), vice-président national de l'Association des Maires Ruraux de France, Sophie Camard, maire du premier secteur de Marseille, Dominique Charnassé, membre de la direction nationale de l'Engagement

Pierre Jouvet et Thierry Cotelle

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Les Rencontres de la Gauche 2024 ont eu lieu pour la quatrième fois à Bram. Le Mouvement Républicain et Citoyen a répondu par la voix de son président, Thierry Cotelle à l'invitation de Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie. L'occasion pour lui de rencontrer l'ancien Premier ministre, Bernard Cazeneuve ainsi que le Maire de Saint-Ouen-sur-Seine, Karim Bouamrane.

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Actualité 

Communiqué de presse 

du 14 octobre 2024

"Hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard"

par Sébastien Duffort, Secrétaire national à l’Éducation

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Je lis et je partage le communiqué
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Mouvement Républicain et Citoyen 

3 avenue de Corbera

75012 - Paris

[email protected]

 

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