John,

As feminist advocates, we know that Canada has a gender-based violence (GBV) epidemic.

The crisis is longstanding and pervasive, and it disproportionately affects women and girls. At least one woman or girl is killed every 48 hours in Canada. Women and trans people who are Indigenous, Black, racialized, migrants, disabled, queer, sex workers, immigrants, refugees, precarious status, non-status and/or low-income experience higher rates and distinct forms of violence.  

In 2023, the federal government finally fell in line with advocates and named GBV as an epidemic.   

Thanks to the tireless work of survivors, survivor-led organizations, and GBV experts, we have many reports and hundreds of recommendations spelling out how to end the epidemic – the Calls for Justice from the National Inquiry into Missing and Murdered Indigenous Women and Girls, and recommendations from the Mass Casualty Commission and Renfrew County Inquest, to name a few. 

With the new National Action Plan to End GBV and historic agreements signed between the federal, provincial, and territorial governments, the conditions are ripe to meaningfully address this persistent crisis.  

Now, all we’re missing is accountability and action.  

That’s why I’m eager to share that LEAF’s latest report, What It Takes: Establishing a Gender-Based Violence Accountability Mechanism in Canada, is out now. 

Written by Dr. Amanda Dale, in consultation with 46 gender-based violence experts, the report calls for the creation of an independent GBV Commissioner, and outlines what a Commissioner should look like to be truly effective. 

Later today, we will be delivering our recommendations to parliamentarians at our report launch in Ottawa. Our advocacy doesn’t end here, though. Ending GBV is a monumental task, one that requires tackling jurisdictional barriers and efforts from all levels of government. Donate to LEAF today to ensure that we can keep advocating for federal accountability on ending gender-based violence. 

Together, I know we can finally bring an end to this epidemic.  

Pam Hrick

Executive Director & General Counsel, LEAF

Bonjour John,

En tant que militant·e·s féministes, nous savons que le Canada connaît une épidémie de violence fondée sur le genre (VFG). Cette crise généralisée et de longue date touche de manière disproportionnée les femmes et les filles. Au Canada, au moins une femme ou une fille est tuée toutes les 48 heures. Les femmes et les personnes trans qui sont autochtones, noires, racisées, migrantes, handicapées, queers, travailleuses du sexe et/ou qui ont un revenu faible connaissent des taux plus élevés et des formes distinctes de violence.

En 2023, le gouvernement fédéral s’est finalement rangé du côté des militant·e·s en qualifiant la VFG d’épidémie.

Grâce au travail inlassable de survivantes, d’organismes dirigés par des survivantes et d’expert·e·s en VFG, nous disposons de nombreux rapports et de centaines de recommandations qui expliquent comment mettre fin à cette épidémie – y compris les Appels à la justice de l’Enquête sur les FFADA et les recommandations de la Commission des pertes massives et de l’enquête du comté de Renfrew.

Et avec le nouveau Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe et les ententes historiques entre le gouvernement fédéral, les provinces et les territoires, les conditions sont à présent réunies pour s’attaquer de manière efficace à cette crise persistante.

Il ne manque plus qu’une responsabilisation et une action.

C’est pourquoi je me réjouis aujourd’hui de partager le sommaire et les recommandations du plus récent rapport du FAEJ, Ce qu’il faut faire : mettre en place un mécanisme de responsabilisation en matière de violence fondée sur le genre au Canada.

Rédigé par la D^re Amanda Dale en consultation avec 46 expert·e·s de la violence fondée sur le genre, le rapport appelle à la création d’un poste de commissaire indépendant·e à la VFG et décrit en quoi ce rôle devrait consister pour être réellement efficace.

Ce soir, nous adresserons nos recommandations à des parlementaires à l’occasion du lancement de notre rapport à Ottawa. Mais notre plaidoyer ne s’arrête pas là. Mettre fin à la VFG est une tâche monumentale qui nécessite de répondre aux obstacles juridictionnels et de mobiliser les gouvernements de tous les paliers. Faites un don au FAEJ dès aujourd’hui pour que nous puissions continuer à militer pour une responsabilisation fédérale afin de mettre fin à la violence fondée sur le genre.

Ensemble, nous pouvons mettre un terme à cette épidémie. 

Cordialement,

Pam Hrick

Directrice exécutive et l'avocate générale du FAEJ