Que vous ont appris les notes budgétaires envoyées lundi soir par le gouvernement ? "Sur le budget 2024, on constate qu’il y a des pertes de recettes significatives. Notamment sur la TVA, sur l’impôt sur les sociétés, où les acomptes ne sont pas bons. Sur l’impôt sur le revenu, il y a aussi quelques pertes liées au développement des crédits d’impôt. Pour la Sécurité sociale, sur la masse des revenus, il y a aussi un écart significatif. Sur les droits de mutation, la baisse est plus forte que prévu. Si on fait la somme de tout ça, entre l’État, la Sécurité sociale et les collectivités, on observe un écart d’une trentaine de milliards d’euros. Résultat, les prévisions faites fin juillet indiquent qu’on aurait un déficit de 5,6 % en 2024 (contre 5,1 % attendus), soit 0,1 point de plus qu’en 2023. Et on pourrait atteindre les 6,2 % de déficit en 2025 si on n’applique pas de mesures de redressement. C’est dire les efforts considérables qu’il nous faut faire pour respecter nos engagements européens. Un exercice qui semble extrêmement difficile, voire impossible. Il faudrait réaliser entre 30 et 40 milliards d’euros d’économies en 2025, rendez-vous compte !" Extrait de l'entretien de rentrée de Charles de COURSON, Député Les Centristes & Rapporteur général du budget, dans le Parisien. |