Dear John,
The government announced Birju Dattani as the next head of
the Canadian Human Rights Commission (CHRC) – an important job that
adjudicates issues of hate and
discrimination.
There is a serious problem, however: social media posts and
comments from Mr. Dattani reveal a troubling past of anti-Israel and
even antisemitic positions.
Trying to explain it away, Dattani avoided acknowledging that
he did wrong, instead attempting a half-hearted apology, to which we
respond, “apology not accepted!”
That the person tasked with leading a commission mandated to
judge online hate, public displays of discrimination, and bigotry
holds views that would fall into those very categories is simply
disqualifying.
Dattani shared articles that compared Israel to Nazi Germany,
spoke on a panel in the U.K. with a member of Hizb ut-Tahrir, an
Islamic fundamentalist group that seeks to establish a new caliphate
and opposes the existence of an Israeli state, and repeatedly lectured
during “Israel Apartheid Week” at British universities about the
Boycott, Divestment and Sanctions (BDS)
movement.
The appointment of someone with such a deeply flawed
background only exacerbates the skeptical public perceptions of the
CHRC and undermines our confidence in its ability to be the referee on
issues of hate and discrimination.
Meanwhile, the office of the Attorney General and Justice
Minister stated, “it is critical for the Chief
Commissioner of the Canadian Human Rights Commission to maintain the
confidence of all Canadians and to be seen as an impartial and fair
judge of matters before
them.”
We couldn’t agree more. And that’s why Birju Dattani must not
be made Chief Commissioner of the Canadian Human Rights
Commission.
We need you to help send that message to Attorney General and
Justice Minister Arif Virani and Prime Minister Justin
Trudeau.
Tell them that the Jewish community and its allies will not
stand idly by as someone with such views is made responsible for
determining what is and is not hate.
Sincerely, CIJA
Cher John,
Le gouvernement a annoncé la nomination de Birju Dattani à la
tête de la Commission canadienne des droits de la personne (CCDP), un
poste important qui permet de statuer sur les questions de haine et de
discrimination.
Cependant, il y a un sérieux problème : les messages et les
commentaires de M. Dattani sur les médias sociaux révèlent un passé
troublant émaillé de prises de positions anti-israéliennes et
antisémites.
Tentant de s'expliquer, M. Dattani a évité de reconnaître
qu'il avait mal agi, se contentant de présenter des excuses timides,
auxquelles nous répondons "excuses non
acceptées".
Le fait que la personne chargée de diriger une commission
devant juger la haine en ligne, les manifestations publiques de
discrimination et le sectarisme ait des opinions qui entrent dans ces
mêmes catégories est tout simplement
disqualifiant.
Dattani a partagé des articles comparant Israël à
l'Allemagne nazie, a participé à une table ronde au Royaume-Uni avec
un membre du Hizb ut-Tahrir, un groupe fondamentaliste islamique qui
cherche à établir un nouveau califat et qui s'oppose à l'existence
d'un État israélien, et a donné à plusieurs reprises des conférences
sur le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) pendant
la "Semaine de l'apartheid israélien" dans des universités
britanniques.
La nomination d'une personne au parcours si profondément
troublant ne peut qu'exacerber le scepticisme de l'opinion publique à
l'égard de la CCDP et ne peut qu’ébranler notre confiance dans sa
capacité à jouer le rôle d'arbitre sur les questions de haine et de
discrimination.
Entre-temps, le bureau du procureur général et ministre de la
Justice a déclaré qu'"il est essentiel que
le président de la Commission canadienne des droits de la personne
conserve la confiance de tous les Canadiens et qu'il soit perçu comme
un juge impartial et équitable dans les affaires dont il est
saisi".
Nous sommes tout à fait d'accord. C'est pourquoi Birju
Dattani ne doit pas être nommé président de la Commission canadienne
des droits de l'homme.
Nous avons besoin de vous pour envoyer ce message au
Procureur général et ministre de la Justice, Arif Virani, et au
Premier ministre Justin Trudeau.
Dites-leur que la communauté juive et ses alliés ne resteront
pas les bras croisés lorsque quelqu'un ayant de telles opinions sera
chargé de déterminer ce qui est et ce qui n'est pas de la
haine.
Meilleures
salutations, Le Centre consultatif des
relations juives et israéliennes
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