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Parce que les droits de la Femme ne se résument pas à une journée internationale, nous vous présentons une sélection d'histoires de femmes artistes, engagées ou de pouvoir qui ont marqué notre patrimoine.

Par la réhabilitation et la valorisation de ces lieux, ce sont aussi leurs histoires que nous sortons de l'ombre et partageons.

Femmes artistes

Découvrez la demeure de Rosa Bonheur à Thomery (77). Cette artiste libérée et émancipée a transgressé les codes pour vivre de sa peinture. Contre les normes de l'époque, elle refusait de se marier, portait des pantalons et fumait le cigare. 

C'est en 1859 qu'elle rénove et modernise son château/atelier dans lequel elle recevra des personnalités et des têtes couronnées du monde entier. 

Il y a quelques années nous avons permis la restauration de la maison d’enfance de Colette à Saint-Sauveur-en-Puisaye (89). 

Dans son œuvre, Colette évoquera avec beaucoup de nostalgie le décor de son enfance. 

Aujourd’hui cette maison est ouverte au public afin de découvrir l’univers qui a façonné l’une des plus grandes écrivaines du XXe siècle. 

Pauline Viardot est une cantatrice et une compositrice française très importante au XIXe siècle. Elle reçoit dans son salon Rossini, Chopin, Liszt, Delacroix, Flaubert, Wagner ou Tchaïkovski... 

Aujourd’hui cette villa Viardot située à Bougival (78), a vocation à devenir un lieu de rencontres et de création dans le cadre d’un projet européen de musique. 

Femmes de pouvoir

Jeanne-Antoine Poisson est plus connue sous le nom de Madame de Pompadour. Favorite de Louis XV, elle est aussi une conseillère du monarque et restera influente jusqu’à son décès. 

Très grande mécène dans le secteur des arts, elle va notamment acquérir le domaine de Crécy-Couvé (28). Elle y construira un château maintenant disparu et agrandira l’église qui est encore debout mais a besoin d'aide. 

Le château de la Petite-Malmaison (92) est intimement lié à Joséphine de Beauharnais. Il a été construit pour elle en 1804 à l’extrémité du parc de Malmaison. 

L’impératrice, passionnée par la botanique et les sciences naturelles, souhaitait un lieu pour disposer ses plantes exotiques originaires de Martinique. Très moderne pour l’époque, la serre chaude a aujourd’hui disparu mais le corps de bâtiment et les salons témoignent du raffinement du lieu. 

À la Réunion, une chapelle dans le style gothique a été construite sur le domaine de Bel-Air à Sainte-Suzanne entre 1858 et 1860. 

Cette chapelle a vu le jour grâce à Camille Jurien, riche propriétaire foncière qui dépensera sa fortune dans de nombreuses œuvres caritatives, notamment « en expiation des crimes de l’esclavage ».  

Aujourd’hui, préserver ce qui reste de la chapelle est important pour créer un lieu de mémoire sur l’action engagée de Camille Jurien et les séquelles de l’esclavage. 

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