*Le français suit.
Dear John,

Time and time again, the default response to sexual violence in Canada—that is, the criminal legal system—has failed to deliver justice and prevent future violence.  
 
Despite the high number of sexual assaults that happen every year across this country, only 5% of incidents will ever be reported to police.  
 
Here are just a few reasons why many survivors choose not to turn to law enforcement:  
  • Re-victimization of survivors – especially Black, Indigenous, and racialized survivors – when they report sexual violence to the police 
  • Low rates of trust and confidence in the criminal legal system 
  • Lack of support provided by the legal system 
  • Not wanting to subject the person who harmed them to potential incarceration 
 
It’s clear that the criminal legal system can’t be the only option available for survivors seeking justice. We need to look beyond the status quo. Members of historically marginalized communities have been saying this for years.  
 
That’s why I’m proud to present our newest project: Avenues to Justice: Restorative & Transformative Justice for Sexual Violence.  


Restorative and transformative justice practices have roots in many Black, Indigenous, queer, trans, and sex worker communities. Avenues to Justice seeks to build on and amplify the work led by these communities.  
 
Our new report, co-authored by Mandi Gray and Tamera Burnett, looks at what barriers, legal or not, stand in the way of making these “avenues to justice” widely available to survivors in Canada. It’s based on research, analysis, and interviews with experts and practitioners across the country, with recommendations on what needs to change. 
 
 
The report makes it clear that there’s more work to be done. This week, we’ve been on Parliament Hill meeting with Parliamentarians to make our report recommendations a reality. Federal advocacy won’t be enough on its own – accessing restorative or transformative justice varies by province or territory. We’ll be looking at taking our advocacy to provincial governments next. 
 
 
Thank you for your continued support, 
Pam Hrick 
Executive Director & General Counsel, LEAF 
Bonjour John,
  
Encore et encore, la réponse habituelle à la violence sexuelle au Canada – c’est-à-dire le système juridique pénal – échoue à rendre justice et à prévenir la violence future.  
  
Seulement 5 % du nombre élevé d’agressions sexuelles qui se produisent chaque année dans notre pays sont signalés à la police. 
  
Voici quelques raisons pour lesquelles de nombreuses personnes survivantes choisissent de ne pas faire appel aux autorités : 
  • La revictimisation des personnes survivantes – en particulier noires, autochtones et racisées – lorsqu’elles signalent des violences sexuelles à la police 
  • Un faible taux de confiance envers le système juridique pénal 
  • Un manque de soutien de la part du système juridique 
  • Le souhait de ne pas exposer la personne qui leur a porté préjudice à une possible incarcération 
  
Il est évident que le système juridique pénal ne peut plus être la seule option pour les personnes survivantes qui souhaitent obtenir justice. Les membres des communautés historiquement marginalisées le disent depuis des années : il faut sortir du statu quo. 
  
C’est pourquoi je suis fière de vous présenter notre nouveau projet : Des voies vers la justice : la justice réparatrice et transformatrice face à la violence sexuelle. 
  
La justice réparatrice et transformatrice est une pratique dont les racines se situent dans de nombreuses communautés noires, autochtones, queers, trans et de travailleuse·eur·s du sexe. « Des voies vers la justice » s’appuie sur le travail réalisé par ces communautés et cherche à l’amplifier. 
  
Notre nouveau rapport, corédigé par Mandi Gray et Tamera Burnett, examine les éléments, juridiques ou non, qui font obstacle à un accès élargi à ces « voies vers la justice » pour les personnes survivantes au Canada. Il se fonde sur des recherches, des analyses et des entrevues avec des expert·e·s et des praticien·ne·s de tout le pays, pour recommander des changements à apporter. 
  
  
Le rapport montre clairement qu’il reste du travail à faire. Cette semaine, j’ai rencontré des élu·e·s sur la Colline parlementaire pour favoriser l’application des recommandations de notre rapport. Mais il faudra plus que notre plaidoyer auprès du fédéral : l’accès à la justice réparatrice ou transformatrice varie d’une province et d’un territoire à l’autre. Par conséquent, nous envisagerons ensuite de tourner notre plaidoyer vers les gouvernements provinciaux. 
  
  
Merci de votre soutien continu, 
Pam Hrick  
Directrice exécutive et conseillère générale 
FAEJ