La version française se trouve au bas de ce
message.
Dear John,
Earlier this week at a Canadian university, a professor in the
Faculty of Engineering showed his class a 20-minute film produced by
Amnesty International called Palestinians Through
Apartheid that
purported to expose the impact of the Israeli surveillance system on
Palestinians living in the West Bank and Gaza.
This was after the students
had been
required to read
an article betraying the same bias and perspective and participate in a class discussion where
no additional
context was provided, nor any alternate perspectives shared. At least
one Jewish student in the class felt victimized and
targeted.
Our local CIJA team is working alongside Hillel to
provide support for the student to address this series of incidents
with university administration. However, one thing remains clear: abuse of podium –
when professors use their position to drive a political perspective or
agenda – is always, as it was in this case, unacceptable and
untenable.
The impact on both Jewish and non-Jewish students
can’t be denied. A purported “fact” about Israel and the conflict from
a professor carries far more influence and weight in the minds of
young students than one from their peers. And just try to imagine a
student challenging this video in the lecture setting – certainly
risking a rebuke from their professor or fellow students and likely
compromising their grade.
Those in
positions of authority, especially in the lecture halls of
our post-secondary
institutions, must be better at recognizing what’s encouraging debate and
fostering learning and what’s
just attempting
to spread personal viewpoints. This lack of distinction has, sadly,
become increasingly common within Canadian
universities.
And, while I have heard many
suggest the increase in antisemitism is overstated and that US trends
are not happening in Canada – that is, clearly,
inaccurate.
Our children are suffering from increased
antisemitism on campuses across the county, and – perhaps just as concerning – a generation
of young adults is exposed to a one-sided narrative about Israel, the Palestinians,
and Zionism. The result of this is the normalization of Jew-hate
quickly finding its way into the mainstream because what starts on
campuses does not end on campus. It accompanies graduates as they enter the workforce and
participate
in civil society.
We cannot
afford to be complacent – we must act together, and we must act
now.
That’s exactly why CIJA
recently became a founding member of a new global working group with
seven other organizations representing the world’s largest diaspora Jewish communities.
Spearheaded by the ADL in the US, the J7, The Large
Communities Task Force Against Antisemitism, is represented by CIJA in
Canada and by organizations in Argentina, Australia, France, Germany,
the United Kingdom, and the United States.
The J7 will meet regularly to
analyze challenges in tackling antisemitism across the world, develop and
coordinate strategies, and share best practices as we all work to
protect the quality of Jewish life in our respective
countries.
Within the J7 there will also be working groups
that comprise
experts from each community working to develop action plans
pertaining
to policy and
advocacy, technology, security, extremism, and education – all to
combat antisemitism.
All of
this is incredibly important work. To have partner organizations from
whom we can learn and
share successes is exactly the type of global cooperation we need to make a
difference in the fight against Jew-hatred.
And yet, it is not sufficient.
We need your help, your commitment to stand together with us in Ottawa
on October 16 and 17 as we face our government and our fellow
Canadians and share our concerns.
A joint
effort by CIJA and Canada’s Jewish Federations, Antisemitism: Face It, Fight
It is a
conference like nothing before it. It will address this hate by
learning what antisemitism looks like, how it manifests, what it
means, and how it’s
undermining and marginalizing Jews. We’re going to confront this new challenge together and
use this gathering to express solidarity and demonstrate unity. You will leave the
conference empowered to make a difference and holding the tools and
skills to address these issues in your workplace and within your
networks. You will acquire
the knowledge necessary to guide your children and empower them to
stand up proudly and unapologetically as Canadian
Jews.
Just as we are participating in the J7, we want you to join
us at Antisemitism: Face It, Fight
It, not just to make a difference but to
be the
difference.
You can find out more about Face It, Fight
It here: www.fightit.ca
And, if you’re interested in learning more
about the J7, The
Large Communities Task Force Against Antisemitism, you can find out more here:
CIJA.ca/J7
Until next
time.
Gail Adelson-Marcovitz National
Chair
Bonjour John,
En début de semaine, dans une
université canadienne, un professeur de la faculté d’ingénierie a montré à sa
classe un film d’une vingtaine de minutes produit par Amnesty International,
intitulé Palestinians Through Apartheid (Les Palestiniens face à
l’apartheid),
qui entendait dénoncer les conséquences du système de surveillance
israélien sur les Palestiniens vivant en Cisjordanie et dans la bande
de Gaza.
Et ce, après que les étudiants aient été invités à lire un article reflétant les mêmes
préjugés et la même perspective, puis à prendre part à une discussion en classe sans
qu’aucun contexte supplémentaire ne soit fourni ni qu’aucune autre perspective ne
soit partagée. Au moins un étudiant juif présent ce jour-là s’est senti pris pour cible.
Notre équipe locale du CIJA
(Centre consultatif des relations juives et israéliennes) travaille
aux côtés de
Hillel pour aider l’étudiant à remédier à
cette série d’incidents auprès de
l’administration de l’université. Cependant, une chose reste claire : l’abus de podium exercé par les professeurs, qui utilisent leur statut
pour défendre un point de vue ou un programme politique, demeure, comme dans le cas
présent, inacceptable et insoutenable.
Nous ne pouvons nier les effets de ce phénomène sur les étudiants
juifs comme non
juifs. Un
prétendu « fait »
sur Israël et le
conflit émanant d’un professeur a beaucoup plus d’influence et de
poids dans l’esprit de jeunes étudiants qu’un fait émanant de leurs
pairs. Imaginez un instant qu’un étudiant conteste cette vidéo dans le cadre
d’un cours
magistral ;
il courrait alors
le risque de se
faire réprimander par son professeur ou ses camarades et de
compromettre sa note.
Les
personnes exerçant une fonction d’autorité, en particulier dans les
amphithéâtres de
nos établissements d’enseignement supérieur, doivent mieux discerner ce qui
encourage le
débat et favorise l’apprentissage de ce qui ne sert qu’à diffuser des points de vue
personnels. Ce
manque de distinction est malheureusement devenu de plus en plus
courant dans les universités canadiennes.
Et si j’ai entendu de
nombreuses
personnes affirmer que l’augmentation de l’antisémitisme était exagérée
et que les tendances américaines ne se produisaient pas au Canada, il est clair que
c’est
inexact.
Nos
enfants souffrent de la montée de l’antisémitisme sur les campus du
pays et – ce qui
est peut-être tout aussi inquiétant – une génération
de jeunes adultes est exposée à un récit unilatéral sur Israël, les
Palestiniens et le sionisme. Il en résulte une normalisation de la
haine des Juifs qui se fraie rapidement un chemin dans le courant
dominant, car ce qui commence sur les campus ne s’y arrête pas. Elle
accompagne les diplômés lorsqu’ils entrent sur le marché du travail et
participent à la société civile.
Nous ne pouvons pas nous
permettre de baisser la garde : nous devons agir ensemble et
maintenant.
C’est précisément la raison
pour laquelle le CIJA est devenu récemment un membre fondateur d’un nouveau groupe de travail
mondial aux côtés de sept autres organisations représentant les plus
grandes communautés juives de la diaspora dans le monde. Dirigé par l’ADL (Anti-Defamation
League) aux
États-Unis, le J7, Le groupe
de travail des
grandes communautés contre l’antisémitisme est représenté par le CIJA au Canada et par des
organisations en Argentine, en Australie, en France, en Allemagne, au
Royaume-Uni et aux États-Unis.
Le J7 se réunira régulièrement pour analyser les
défis posés par la lutte contre l’antisémitisme dans le monde,
élaborer et coordonner des stratégies et partager les meilleures
pratiques, alors que nous nous efforçons tous de protéger la qualité
de la vie juive dans nos pays respectifs.
Au sein du J7, des groupes de
travail composés d’experts de chaque communauté travailleront à l’élaboration de
plans d’action
dans les domaines de la politique et de la sensibilisation, de la
technologie, de la sécurité, de l’extrémisme et de l’éducation, dans le but de combattre
l’antisémitisme.
Toutes ces activités sont extrêmement importantes.
Le fait d’avoir
des organisations partenaires dont nous pouvons apprendre et partager
les succès est exactement le type de coopération mondiale dont nous
avons besoin pour changer la donne dans la lutte contre la haine des
Juifs.
Et
pourtant, ce n’est pas suffisant. Nous avons besoin de votre aide, de
votre engagement à nous soutenir à Ottawa les 16 et 17 octobre, lorsque nous
nous tiendrons
devant notre gouvernement et nos concitoyens et que nous leur ferons part de
nos préoccupations.
Fruit d’une collaboration
entre le CIJA et les fédérations juives du Canada, cette
conférence en ayant les moyens de faire bouger les choses et en détenant
les outils et les compétences nécessaires pour aborder ces questions
sur votre lieu de travail et au sein de vos réseaux. Vous acquerrez
les connaissances dont vous avez besoin pour guider vos enfants et leur donner les moyens
de s’affirmer fièrement et sans complexe en tant que Juifs
canadiens.
Tout comme nous participons au J7, nous voulons que vous vous
joigniez à la conférence Antisémitisme :
Faire face, combattre,
pour faire la différence, mais aussi pour être la différence.
Pour en savoir plus sur Faire face,
combattre, cliquez ici : www.fightit.ca
Si vous souhaitez en savoir
plus sur le J7,
Le groupe de travail
des grandes
communautés contre l’antisémitisme, cliquez
ici : CIJA.ca/J7
À bientôt.
Gail Adelson-Marcovitz Présidente
nationale
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