La version française se trouve au bas de ce
message.
Dear John,
Last week U.S. President Joe Biden released a National
Strategy to counter antisemitism.
It is, arguably, unprecedented; and it is certainly an
ambitious and comprehensive plan of initiatives to combat Jew-hate. It
acknowledges the alarming rise in antisemitism and its impact on all
society, calls upon social media platforms to regulate hateful content
on social media, and promotes efforts to increase public awareness –
particularly in schools and on campuses.
As we in
Canada ramp up toward our major undertaking on the subject, the Antisemitism: Face It, Fight It
conference in October, what can
we learn from the American experience?
Theirs is a
broad strategy that emphasizes education, addresses
four main pillars of concern, and includes
100 new actions that the U.S. administration
promises to
pursue to
raise awareness of antisemitism and its threat to democracy, to protect and
safeguard Jewish communities, to reverse the normalization of antisemitism, and to
build
cross-community bridges.
It
provides
for wide-scale
collaboration and partnership in the battle against hate and calls upon the cooperation of Congress, local government, and civil society
organizations, as well as of the private sector.
It is not perfect, and its implementation has yet to be seen.
The devil, as they say, is in the details. But it does acknowledge the
evil of Jew-hate and lays out a broad-stroke plan to address its
insidious growth.
Jewish groups from all sides of the spectrum were quick to
weigh-in with criticism:
-
That it embraces – but does not definitively adopt – the IHRA
definition and leaves the door open for the NEXUS document and other
definitions to frame the conversation and inform action
plans.
-
That anti-Zionism is not equated with
antisemitism.
-
That it only provided examples of right-wing antisemitism and
glosses over left-wing Jew-hate.
-
That it acknowledged other kinds of discrimination and other
targeted groups which, while important to address, distracts from or
dilutes the focus on antisemitism.
-
That it over-emphasizes Holocaust education to the exclusion of
other equally important curricula.
- And that it consulted with organizations such as CAIR, which
has provided crucial support for terrorists and
antisemitism.
So, is it an inherently flawed document and an abject
failure, or
is it a giant step in the right
direction?
For certain, it is an
acknowledgment of a dangerous and insidious trend, and it does set a tone and an expectation. It firmly rejects the
“normalization” of Jew-hate. “The venom and
vile of antisemitism will not be the
story of our time,”
vowed President Biden.
It
may come as
a surprise, but many of the programs and
initiatives outlined in the Biden administration strategy paper have already been adopted in Canada.
-
The Trudeau government has fully and unconditionally adopted the
IHRA definition of antisemitism, as have numerous provincial
governments, municipalities, and public
institutions.
-
The Federal government has amended the Criminal Code to
explicitly include Holocaust denial as a criminal
offence.
-
It has also made antisemitism a core element of its
comprehensive anti-racism strategy, and added provisions to its
granting process to ensure that any individual or organization that
promotes antisemitism is disqualified from accessing public
funds…ever.
-
Holocaust studies have been made mandatory in public school
curriculums in many jurisdictions, including throughout the Ontario
public school system.
-
Collection of hate crime data across the country and law
enforcement training programs and dedicated hate-crime units are being
established in multiple jurisdictions.
-
The Federal Security Infrastructure Program has been enhanced,
and several provincial complementary programs are being
established.
These comprise by no means a comprehensive list, but
they signal a genuine and serious effort to address
the challenge.
But, what we still do
not have is a similar comprehensive rejection of antisemitism in all its forms, manifestations, and disguises.
For me, the
time is now. We must all raise our voices, we must each
express our concern, and we all
must stand
together –
in Ottawa on
October 16
and 17 at the first-ever Antisemitism: Face It, Fight
It
Conference.
Learn about this quickly morphing virus and its impact
on democracy and society as a whole.
Understand
the changing environment on campuses across the country and the impact of social media
platforms
actions or inaction. Explore the relationship between
anti-Zionism and antisemitism and how it is being leveraged
to delegitimize the State of Israel and deny its right to exist. Meet with your elected representatives and share your
perspectives. Hear how you can participate and help fight against it all.
Community
members frequently ask me: what can I
do? how can I help? This is how.
Go online and register today at www.fightit.ca. Registration represents an important first
step for
each of
us, one
we cannot afford to miss.
Gail Adelson-Marcovitz National
Chair
John,
La semaine dernière, le
président américain Joe Biden a lancé une stratégie nationale de lutte
contre l’antisémitisme. Il s’agit, dans les faits, d’un effort sans précédent et certainement d’un plan ambitieux
et global d’initiatives visant à combattre la haine contre les Juifs.
Cette stratégie reconnaît la montée alarmante de l’antisémitisme et l’incidence de ce
dernier sur l’ensemble de la société. Ce plan exige des plateformes de médias
sociaux de réglementer le contenu haineux publié par leurs abonnés
en plus
d’encourager les
efforts visant à sensibiliser la population à ce fléau, en particulier dans les
écoles et sur les campus.
Chez nous, se tiendra en octobre prochain un
événement
majeur sur le sujet: la conférence
Antisémitisme : le reconnaître et le combattre. Une
occasion unique pour explorer et en apprendre davantage de l’expérience
américaine!
La stratégie des États-Unis
est globale et est axée
sur l’éducation.
Elle tient compte
de quatre grands piliers de préoccupation et comprend 100 nouvelles
mesures promises par l’administration pour d’une part sensibiliser la population à
l’antisémitisme et à la menace que celui-ci représente pour la démocratie,
et d’autre
part pour
protéger les
communautés juives, enrayer la
normalisation de l’antisémitisme et établir des ponts entre les
communautés.
Elle prévoit une collaboration et un partenariat à
grande échelle dans la lutte contre la haine et demande la coopération
du Congrès, des gouvernements locaux et des organisations de la
société civile ainsi que du secteur privé.
Cette
stratégie n’est
pas parfaite et il reste à la mettre en œuvre. Comme chacun le sait, tout est dans les détails.
Elle reconnaît tout de même le
fléau de la haine contre les Juifs et présente un plan global pour
freiner sa croissance insidieuse.
Des groupes juifs de toutes les sphères de la société n’ont
pas tardé à critiquer la stratégie.
-
Celle-ci adhère – sans toutefois l’adopter définitivement – à la
définition de l’AIMH et ouvre la voie à la possibilité que le document
NEXUS et d’autres définitions encadrent la discussion et guide les
plans d’action.
-
Elle n’établit pas de lien entre l’antisionisme et
l’antisémitisme.
-
Elle ne donne que des exemples d’antisémitisme d’extrême droite
et passe sous silence la haine de la gauche contre les
Juifs.
-
Elle reconnaît d’autres formes de discrimination et d’autres
groupes visés, ce qui, malgré qu’il soit important d’en tenir compte,
détourne l’attention ou atténue l’importance de
l’antisémitisme.
-
Elle met trop l’accent sur l’enseignement de l’Holocauste et
exclut d’autres programmes scolaires tout aussi
importants.
-
Elle a été élaborée en consultation avec des organisations
telles que le Council on American-Islamic Relations (CAIR), qui
soutient le terrorisme et l’antisémitisme.
S’agit-il donc d’une stratégie
foncièrement imparfaite et d’un échec lamentable, ou bien d’un pas de
géant dans la bonne direction?
Chose certaine, cette stratégie reconnaît
l’existence d'une tendance dangereuse et insidieuse, qui donne le ton
et crée des attentes. Elle rejette fermement la « normalisation » de
la haine contre les Juifs. « Le venin et l’atrocité de l'antisémitisme
ne feront pas partie de l’histoire de notre époque », a promis M.
Biden.
Cela peut
paraître surprenant, mais bon nombre des initiatives et des programmes
décrits dans le document de stratégie de l’administration Biden ont
été adoptés au Canada.
-
Le gouvernement Trudeau adhère entièrement et
inconditionnellement à la définition de l’antisémitisme de l’Alliance
internationale pour la mémoire de l'Holocauste (AIMH), tout comme
plusieurs gouvernements provinciaux, municipalités et établissements
publics.
-
Le gouvernement fédéral a modifié le Code
criminel pour y inclure explicitement le
négationnisme comme une infraction criminelle.
-
Le gouvernement fédéral a également fait de l’antisémitisme un
élément central de sa stratégie de lutte contre le racisme et a ajouté
des dispositions à son processus d'octroi de subventions afin que
toute personne ou organisation qui fait la promotion de
l’antisémitisme n’ait plus jamais accès à des fonds
publics.
-
L’étude de l’Holocauste est obligatoire dans les programmes
scolaires de plusieurs provinces, notamment à l’échelle du réseau
scolaire public de l’Ontario.
-
Les données sur les crimes haineux sont recueillies d’un bout à
l’autre du pays, et des programmes de formation sur l’application de
la loi ainsi que des unités policières luttant contre les crimes
haineux sont mis en place dans plusieurs
provinces.
- Le Programme de financement des projets d'infrastructure de
sécurité pour les collectivités à risque (PFPIS) a été amélioré et
plusieurs programmes provinciaux complémentaires ont été
établis.
Il ne s’agit certainement pas
d’une liste
exhaustive, mais ces initiatives indiquent que des efforts véritables
et sérieux sont déployés pour s’attaquer au
problème.
Or, il manque toujours un rejet complet de
l’antisémitisme sous toutes ses formes, ses
manifestations, et sous
toutes ses apparences
malicieuses.
C’est
maintenant qu’il faut agir. Nous devons tous élever notre voix,
exprimer nos préoccupations et nous unir à Ottawa les 16 et 17 octobre
prochains à l’occasion de la toute première conférence
Antisémitisme : le reconnaître et
le
combattre.
Apprenez-en davantage sur ce virus tenace en évolution constante et
sur son incidence sur la démocratie et sur l’ensemble de la société.
Comprenez mieux l’environnement changeant des campus à l’échelle du
pays et l’impact de l’action ou de l’inaction des plateformes de
médias sociaux. Examinez le lien entre l’antisionisme et
l’antisémitisme et sur la façon dont celui-ci est exploité pour
délégitimer l’État d’Israël et nier son droit d'exister. Rencontrez
vos élus et faites-leur part de vos points de vue. Apprenez comment
vous pouvez contribuer à cette
lutte.
Les
membres de la communauté me demandent souvent ce qu’ils peuvent faire
et comment ils peuvent aider. Voici comment.
Inscrivez-vous dès maintenant
sur le site www.agissons.ca. L’inscription constitue une
première étape importante pour chacun de nous. C’est une occasion que nous
ne pouvons
nous permettre
de rater.
Gail Adelson-Marcovitz Présidente
nationale
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